Le monde des télécommunications connaît une évolution rapide que le secteur de l’énergie se doit de suivre. Une grande partie du parc installé de compteurs d’électricité industriels repose sur les services de connectivité fournis par les opérateurs de télécommunications. Et lorsque ces services évoluent, nous devons réagir, non seulement pour maintenir la connectivité, mais aussi pour tirer pleinement parti des avantages apportés par les nouvelles applications et les nouveaux cas d’utilisation qui découlent des dernières technologies.
Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
La sphère technologique s’émerveille déjà face à ce que la 5G est sur le point d’apporter. Même si notre secteur reste un peu en retrait en attendant que de nouvelles normes soient établies, la tendance n’en est pas moins limpide. Si l’on compare la technologie de communication 4G LTE aux solutions traditionnelles telles que le GPRS, les avantages pour le secteur de l’énergie semblent évidents : un transfert de données plus rapide et des normes de sécurité plus strictes, une authentification des abonnés et un niveau de chiffrement des données supérieur. Tout cela est rendu possible par la liaison sans fil 4G, ce qui en fait la technologie de choix pour l’avenir.
Cependant, la 2G basée sur le réseau GPRS est toujours considérée comme incontournable pour la communication de machine à machine (M2M) et de nombreux processus industriels en dépendent. Mais l’époque des réseaux 2G stables, fiables et pleinement supportés touche à sa fin dans de nombreux pays. Suivant la tendance observée en Amérique du Nord et dans la région Asie-Pacifique, plusieurs pays de la région EMEA prévoient désormais de mettre fin au support des réseaux 2G. Prenons l’exemple de la Suisse, où tous les opérateurs ont prévu de supprimer progressivement le service 2G, dès cette année.
Tous les pays d’Europe n’ont pas encore communiqué de feuille de route claire sur l’avenir de la 2G. Certains ont même prévu de maintenir ces réseaux actifs après 2025, car de nombreux services M2M et basés sur l’Internet des objets (IoT) fonctionnent encore en 2G. Toutefois, on peut clairement voir où cette évolution nous emmène. Les opérateurs énergétiques, qui dépendent fortement de leur fournisseur de connectivité, doivent être prêts à mettre à niveau leur infrastructure de communication pour éviter de se retrouver confrontés à des fluctuations de coût et de niveau de service en 2G.
Comment se préparer à cette transition ?
Chez Landis+Gyr, nous avons développé une solution qui permet aux opérateurs énergétiques de conserver leur indépendance et leur flexibilité durant la transition opérée par le secteur des télécommunications à long terme. Notre nouveau module de communication CU-L52 est conçu pour fonctionner aussi efficacement aujourd’hui que demain. Il est prévu pour la 4G LTE mais reste compatible avec les réseaux 2G. Par conséquent, le module CU-L52 prend toujours en charge des services tels que l’acceptation d’appels CSD (Circuit Switched Data), à condition qu’ils soient également supportés par l’opérateur de télécommunications en 2G.
En outre, le module est facile à manipuler. Vous pouvez l’installer dans les compteurs existants, par exemple les modèles E650 ou E850. Il n’est donc pas nécessaire de remplacer l’infrastructure de comptage déjà déployée. Ainsi, les opérateurs énergétiques peuvent prolonger la durée de vie du parc de compteurs existant et bénéficier de tous les avantages apportés par la 4G LTE Cat-1 par rapport aux technologies de communication cellulaire existantes. Vis-à-vis des autres technologies LPWAN, la LTE Cat-1 est reconnue comme une solution IoT éprouvée avec un parc déployé important. C’est ce qui en fait, à n’en pas douter, un choix technologique sûr!
